Le Kenya est surnommé la « Silicon Savannah ». Malgré son marché local relativement petit, il confirme son rôle de nation dominante en startups tech avec 147 millions de dollars levés en 2016.

L’écosystème tech du Kenya s’est développé notamment grâce au succès du portefeuille mobile M-Pesa, créé en 2007, qui a inspiré beaucoup de jeunes entrepreneurs. M-Pesa a révolutionné la manière dont les gens dépensent, épargnent et envoient leur argent au Kenya et a considérablement diminué l’utilisation de la monnaie dans le pays.

Le Kenya accueille l’un des incubateurs les plus connus en Afrique, iHub. Fondé en 2010 et basé à Nairobi, il a pour but de développer la culture d’innovation tech au niveau local en connectant la population avec les entreprises.

Le gouvernement soutient le développement du Kenya en tant que hub d’innovation technologique avec la construction de Konza Techno City initiée en 2012 qui est amenée à devenir un centre de sous-traitance technologique, de traitement des données et de développement de logiciels.

Une innovation remarquable en Afrique est « le solaire en tant que service », qui donne accès à l’électricité à des millions d’africains situés dans régions reculées via des panneaux solaires mobiles.

Quatre des 10 entreprises leaders en Afrique dans ce secteur sont basées à Nairobi.

Un simple produit – une unité solaire vendue à crédit – est devenu la porte d’entrée aux services financiers pour des millions de clients – leur offrant un produit qu’ils désiraient vraiment : la lumière.

Les acteurs inspirants dans ce marché prometteur sont :
– PAYGo, qui installe des systèmes solaires dans les logements.  Le client prépaie pour l’usage d’énergie avec son portefeuille mobile.
– M-Kopa, soutenu par les entrepreneurs derrières M-Pesa. M-Kopa a connecté plus de 600 000 logements à travers l’Afrique de l’Est.
– SunFunder, qui fournit des financements aux commerces solaires hors réseau.